LE SCOTTOILER (par Jésus)
- Durée:
nc - Niveau requis: nc - Outillage: nc |
Acheté 121.50 € chez Motorland à Rezé (44, banlieue de Nantes). On peut, moyennant frais de port, se le faire expédier, mais comme mes vacances m'amenaient dans le coin, j'en ai profité.
Le montage a duré approximativement 2 heures 30 (réflexion comprise). En voici les grandes lignes (attention, les photos font environ 300 Ko chacune, je peux vous les envoyer 'dégradées' par mail sur demande).
Je voulais, dans la mesure du possible, avoir un montage discret, n'empiétant pas sur l'espace de rangement, et accessible facilement, même avec mes doigts gourds et boudinnés. Tous les montages vus jusqu'à présent sur des SV se faisait derrière le cache latéral gauche (plastique noir ajouré, sous la selle conducteur). Discret, mais pas forcément facile à régler. J'ai donc opté pour un positionnement dans la 1/2 coque arrière gauche, avec un accès via la selle passager.
J'ai fixé le corps du scottoiler via les 2 bagues plastiques, en vissant la patte livrée dans un trou taraudé inutile sur le côté de la boucle arrière, au niveau du renfort entre les 2 selles. Il a fallu transformer mes doigts gourds et boudinnés en doigts de fée pour aller glisser l'écrou entre les 2 épaisseurs de tôle, mais avec un peu d'astuce, d'espiéglerie (euh, non, ça c'est la vie de Candy, rien à voir), d'astuce, disais-je, une clé à oeil et de la chance, c'est passé.
Positionnement 1 - Positionnement 2 - Résultat final
Vient ensuite le raccordement du tube de commande sur le tuyau de dépression du robinet d'essence (le tube qui va du carbu arrière au robinet, pour créer la dépression permettant à l'essence de couler). Les photos sont floues, désolé (j'ai pas encore bien compris comment mon appareil faisait sa mise au point). J'ai donc sectionné le tuyau de dépression avec un bête cutter, puis utilisé le raccord en T fourni (les raccords à monter directement sont inutiles, les carbus de la SV ne sont pas équipés pour les recevoir). Je l'ai assuré de chaque côté avec un petit collier. Il m'a alors suffit de brancher le tube de commande, de l'assurer lui aussi avec un collier, et hop, l'affaire est dans le sac.
Ce tube passe au dessus de l'axe d'articulation du réservoir (attention à garder assez de mou pour pouvoir lever entièrement le réservoir sans forcer dessus), entre les 2 'pointes' du cadre principal, puis court le long de la boucle arrière en utilisant les colliers existant pour le faisceau électrique.
Au niveau de la batterie - Au niveau du repose-pied passager - Raccord au corps du scottoiler
Le tuyau d'alimentation suit le même chemin au niveau du repose-pied, puis de la batterie, avant de plonger au niveau de la bavette de protection de l'amortisseur. Après démontage, j'ai pratiqué 2 trous oblongs dans la bavette, afin d'y passer 2 colliers (1 là, et 1 autre là) pour maintenir le tuyau.
Le guide 'rigide' du tuyau est fixé au bras oscillant par le support en plastique transparent, collé avec la colle fournie à l'arrière du bras oscillant (pas en dessous, pour pouvoir utiliser une béquille d'atelier sans tout détruire). J'ai dû m'y reprendre à 2 fois, parce que dans mon impatience, j'ai collé le support, j'ai attendu un peu (pas assez), et j'ai essayé de glisser le guide (préalablement huilé) dedans. Ben ça a tout arraché. Heureusement qu'un 2nd support est livré, ils doivent savoir qu'il y a des blaireaux comme moi. Donc redégraissage, reponcage (pour que la colle tienne bien), et recollage, mais en ayant cette fois glissé le guide dans le support *avant* le collage.
La mise en forme du guide pour positionner le distributeur correctement sur la couronne (en appui contre la couronne, 2 mm au dessus de la chaîne) est à faire *avant* le collage du support, pour ne pas prendre le risque de tout décoller.
Ne reste plus qu'à remettre en place la coque arrière, et faire sortir le tuyau de mise à l'air (je l'ai glissé dans l'échancrure de la coque au niveau de l'arrière de la barre 'porte-crochets' sous la coque). Je pensais pratiquer un trou du même type que celui de la bavette d'amortisseur dans la bavette arrière pour y maintenir la mise à l'air, mais j'ai pu en fait la coincer entre la bavette et mon support de valise.
Ensuite, remplissage (je récupère le tuyau de mise à l'air en le tirant depuis le coffre sous la selle passager, le déconnecte pour brancher le tuyau de remplissage), et zou, c'est parti.
La position relativement horizontale de mon réservoir m'a incité à ne pas trop le remplir (je ne connais pas l'étanchéité du haut du réservoir) à la 1ère tentative. Je n'ai donc fait que 1500 kms avant de le vider (mais en tatonnant dans les réglages, la plupart du temps avec un débit trop élevé). J'essairai de le remplir plus petit à petit.
Sinon, surprise pendant mes vacances : avec l'eau remontée par la roue, le support du tuyau sur le bras oscillant s'est décollé. Je l'ai donc recollé en 'situation d'urgence' avec les moyen du bord : super-glu3 en gel, assuré avec du shatterton. Du coup, d'un montage tellement discret que j'avais mis un autocollant pour prévenir les mécano qui me changent les pneus, je suis passé à nettement moins discret. Si j'ai le courage, un jour, peut-être, je referai le collage à l'araldite (étanche, elle !).
Ajoutez vous aussi votre compte rendu mécanique en le postant ici: SV650Alternative-Méca